Bonjour à toutes et à tous ! Et bonne année 2021 !
Cette année a été difficile pour tout le monde et, comme d’habitude, je n’ai pas été très productif sur ce blog – un seul article pour l’année 2020. J’avais pourtant entamé des brouillons d’article mais j’ai eu du mal à trouver comment organiser les idées que j’avais. Ou alors, ces idées ne me semblaient finalement pas très intéressantes, parce que le sujet abordé était soit beaucoup trop connu – et je n’avais donc pas grand chose à dire dessus qui n’a pas déjà été dit et redit ailleurs -, soit trop peu connu voire désuet.
Je compte donc explorer une autre approche. Mais je vais y revenir.
L’année 2020 a également marqué mon retour au chômage après plus d’un an au sein d’une SSII du Mans dans laquelle j’ai passé la plupart de mon temps sans activité. De plus, les seules activités que l’on m’a données étaient, pour la majeure partie, franchement inintéressantes. Cette énième période en entreprise, ainsi que la gestion très chaotique de la crise du(1) COVID-19, m’ont amené à m’interroger sur ma situation professionnelle – c’est le cas pour beaucoup de gens d’après ce que j’ai pu entendre. Tout d’abord, je suis fatigué et très frustré de devoir travailler pour des gens qui ne comprennent absolument rien à mon métier mais prennent très souvent des décisions qui m’empêchent de faire mon travail correctement… D’autre part, je me trouve dans une situation assez compliquée, notamment géographique.
Sans rien dévoiler de gênant concernant ma vie, je me situe dans un coin de la France qui ne m’offre quasiment aucune perspective d’emploi dans mon domaine d’activité. Je ne peux pas changer de région avant très très longtemps, car je suis soumis aux aléas de l’Éducation Nationale. En effet, ma compagne est professeure de mathématiques et les mutations académiques se font par un système de points assez retors. Il se trouve qu’avec les quelques points dont elle dispose, le choix des académies de mutation est très restreint, et les points sont délivrés au compte-gouttes… Par ailleurs, l’écrasante majorité de ces académies ne m’offre pas plus d’opportunités professionnelles, voire moins. Et il est bien évidemment hors de question pour moi d’aller travailler indéfiniment loin de chez moi – je tiens à le préciser parce qu’apparemment ce n’est pas du tout évident pour tout le monde – surtout pour un emploi qui ne m’offre aucune perspective d’avenir ou qui est particulièrement inintéressant.
J’ai donc envisagé plusieurs solutions :
- insister davantage en espérant trouver, par miracle, un emploi convenable dans ma branche et dans la région où je vis ;
- devenir indépendant ;
- changer de carrière.
Je ne vous cache pas que ces trois solutions sont loin d’être optimales. Les opportunités dans ma région étant vraiment très minces, quasiment nulles à vrai dire, j’ai peu de chances de retrouver un emploi par la voie normale. Les deux autres solutions me trottent dans la tête depuis un moment mais il faut admettre que se lancer en tant qu’indépendant, tout comme se reconvertir alors qu’on a une carrière déjà entamée, c’est un pari très risqué.
Dans ce genre de situations où je n’arrive pas à choisir entre plusieurs solutions, j’adopte un certain comportement : j’essaye tout !
Tout en cherchant de nouveaux recruteurs potentiels à démarcher, je réfléchis à des idées pour me lancer dans une activité à mon propre compte et j’essaye de me former à d’autres domaines. Ce n’est pas évident, mais j’espère bien qu’une voie finira par se tracer, qui me permettra de faire un choix parmi ces trois solutions et pouvoir continuer à gagner ma vie.
Comme support de ces essais, je compte utiliser ce blog comme une sorte de journal de bord, notamment pour retracer mes avancées dans mon auto-formation et pour explorer les idées de projet que je serai amené à exploiter. Pour l’instant, je me suis déjà pas mal intéressé au développement de jeu vidéo, avec Godot Engine notamment, à la modélisation 3D avec Blender, à la MAO avec LMMS et Ardour, ou encore au montage vidéo avec Kdenlive – j’ai d’ailleurs un projet vidéo qui s’étale sur l’année 2021. Concernant mon domaine d’activités, il s’est retrouvé pas mal en retrait à cause d’une très grosse perte de motivation – je ne vous cache pas que la frustration professionnelle y est pour beaucoup – mais j’essaie de m’y ré-intéresser petit à petit. Après tout, c’est certainement ce que je sais faire de mieux, c’est donc évidemment la voie qui a normalement le plus de chances d’aboutir à quelque chose.
Vous l’aurez compris, beaucoup de choses en perspective pour cette année 2021. J’espère que tout cela donnera quelque chose de concret et de satisfaisant.
Sur ce, je vous laisse, et vous souhaite une bonne année et, surtout, une bonne santé.
Nicolas SAN AGUSTIN
(1) Oui, je dis LE Covid. Contrairement à ce qu’on peut croire, l’Académie Française n’a aucune légitimité pour pouvoir décider ce que l’on a droit de dire ou non. Pour plus de détails, voyez cette vidéo très intéressante de Linguisticae sur l’Académie Française. Dans les faits, vous pouvez dire LE ou LA Covid, ce n’est pas important. Le Québec a tranché la question dès le début de l’épidémie en adoptant le féminin, tant dans l’usage qu’officiellement, mais en France l’usage s’est tourné principalement vers le masculin et l’Académie Française s’est prononcée très tard (trop tard) en voulant suivre l’exemple du Québec.