Programmateur de PIC – Lecture

Bonjour à toutes et à tous !

Cela fait quelques mois que j’essaye d’écrire un nouvel article mais quelques difficultés n’ont pas joué en ma faveur. Notamment le fait que j’ai longtemps bataillé avec mon programmateur de PIC pour obtenir des résultats présentables. Malgré tout, je suis content de pouvoir enfin présenter la suite du projet, même s’il ne s’agit pas des fonctionnalités que j’espérais.

En effet, j’ai désespérément tenté d’écrire un programme sur le PIC depuis mon Arduino, toujours sans succès (pour l’instant). Je me suis donc orienté plutôt vers la lecture, une décision en grande partie motivée par la lassitude de devoir sans cesse brancher et débrancher l’Arduino ou mon programmateur me permettant de lire la mémoire du PIC (parce que ce serait trop simple de pouvoir avoir tout branché en même temps !).

Principe

La méthode de lecture de la mémoire est la même pour tous les blocs mémoire, excepté pour la mémoire EEPROM, et s’avère assez simple. Elle consiste simplement à affecter l’adresse de l’octet que l’on souhaite lire et à envoyer une commande du type « Table Read » pour démarrer la lecture. Contrairement aux commandes que l’on envoyait pour l’effacement, il faut procéder ainsi :

  1. Envoyer une instruction sur 4 bits (par exemple « 1001 » pour « Table Read, Post-Increment » pour ne pas avoir à réaffecter l’adresse pour lire l’octet suivant) ;
  2. Placer la broche de données (PGD) à l’état bas et envoyer 8 oscillations d’horloge (PGC), ce qui équivaut à l’envoi d’un octet avec une valeur nulle (0) ;
  3. Changer l’orientation de la broche de données : PGD est maintenant une entrée ;
  4. Générer un cycle d’horloge pour la lecture de chaque bit de données ;
  5. Une fois l’octet lu, reconfigurer la broche de données en tant que sortie.

Il suffit de procéder ainsi pour chaque octet que l’on souhaite lire. Pour rappel, l’adressage mémoire pour le PIC18F2550 est :

  • Code exécutable : 0x00000 à 0x007FFF ;
  • ID locations : 0x200000 à 0x200007 ;
  • Registres de configuration : 0x300000 à 0x30000D ;
  • Identifiant du périphérique (Device ID) : 0x3FFFFE et 0x3FFFFF.

Mise en pratique

En terme de code, cela donne à peu près ça :

/*
 * Send a command to the chip on 8 bits (plus 8 bits to receive)
 */
char receive(char command)
{
    int i;
    char read = 0x00;
    boolean bit;

    /* Command */
    for (i = 0; i < 4; i++)
    {
        if ((command & 1) == 1)
        {
            digitalWrite(PGD, HIGH);
        }
        else
        {
            digitalWrite(PGD, LOW);
        }
        digitalWrite(PGC, HIGH);
        digitalWrite(PGC, LOW);
        command = command >> 1;
    }

    /* None Byte */
    digitalWrite(PGD, LOW);
    for (i = 0; i < 8; i++)
    {
        digitalWrite(PGC, HIGH);
        digitalWrite(PGC, LOW);
    }

    pinMode(PGD, INPUT);

    /* Byte to receive */
    for (i = 0; i < 8; i++)
    {
        digitalWrite(PGC, HIGH);
        bit = LOW;
        bit = digitalRead(PGD);
        if (bit == HIGH)
        {
            read |= (1 << i);
        }
        else
        {
            read &= ~(1 << i);
        }
        digitalWrite(PGC, LOW);
    }

    pinMode(PGD, OUTPUT);
    digitalWrite(PGC, LOW);

    return read;
}

/*
 * Read a byte in the memory
 */
char read_byte(unsigned long address)
{
    /* MOVLW <Addr[21:16]> */
    send(CORE_INSTRUCTION, (char) ((address >> 16) & 0x000000FF), 0x0E);
    /* MOVWF TBLPTRU */
    send(CORE_INSTRUCTION, 0xF8, 0x6E);
    /* MOVLW <Addr[15:8]> */
    send(CORE_INSTRUCTION, (char) ((address >> 8) & 0x000000FF), 0x0E);
    /* MOVWF TBLPTRH */
    send(CORE_INSTRUCTION, 0xF7, 0x6E);
    /* MOVLW <Addr[7:0]> */
    send(CORE_INSTRUCTION, (char) (address & 0x000000FF), 0x0E);
    /* MOVWF TBLPTRL */
    send(CORE_INSTRUCTION, 0xF6, 0x6E);

    return receive(TABLE_READ_POST_INC);
}

Note : la procédure send qui est appelée est en fait send_command, que nous avons abordé dans l’article sur l’effacement. Je trouve plus propre d’avoir des fonctions se nommant simplement send et receive.

Conclusion

Je sais, c’est assez court comme article après quatre mois d’absence. Il faut dire que cette fonctionnalité est assez simple à mettre en œuvre et que les précédents articles étaient longs essentiellement à cause de tous les détails qu’il fallait aborder en guise d’introduction. Une fois ces principes élémentaires assimilés, le reste devient plus simple.

Je regrette de ne pas avoir encore pu obtenir d’écriture fonctionnelle. Je persévère quand même et j’espère parvenir assez vite à des résultats encourageants. Pour ne pas laisser le site en plan trop longtemps, je prévois d’écrire des articles sur d’autres sujets (sur le Raspberry Pi, notamment), et je ne doute pas qu’ils pourront vous intéresser.

Sur ce je vous laisse et vous dis à bientôt.

Nicolas SAN AGUSTIN

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2 Comments

  1. ETIENNE BERTHAUD

     /  2018-07-20, 06:30:59

    Bonjour

    Je recherche un programmeur qui connais Image Magick

    Cordialement

    Etienne Berthaud

    Répondre
    • Bonjour,

      Je doute de pouvoir vous être d’une grande aide, vu qu’en fin de compte je connais assez peu Image Magick. Je me suis essentiellement concentré sur la partie conversion pour le projet Rasprinter et ça s’arrête là.

      Cordialement,

      Nicolas SAN AGUSTIN

      Répondre

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